Category: Screening
La fable limpide de Gaston Kaboré représente l’une des premières tentatives d’un cinéaste africain d’adapter la forme et les rythmes du conte traditionnel à une narration cinématographique – ici centrée sur un garçon orphelin adopté par la tribu Mossi à l’époque précoloniale. Restauré numériquement par la Cinémathèque Royale de Belgique.
Alors que je n’arrive pas à me rendre dans mon pays, je décide de faire un détour. Je déambule dans la ville de Tunis à la recherche de ma langue d’origine, l’algérien.
Gaston Kaboré est né en 1951 à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso. Il a suivi une formation de directeur de la photographie à Paris à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques (ESEC) et a obtenu une licence d’histoire à la Sorbonne. Il a été secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) de 1985 à 1997. Outre de nombreux documentaires, ses films comprennent les longs métrages Wend Kuuni (Le don de Dieu – 1982), lauréat du César du meilleur film en langue française en 1985, Zan Boko (1988), lauréat du Tanit d’argent des Journées cinématographiques de Carthage 1988, et Rabi (1991), lauréat du Prix de bronze des Journées cinématographiques de Carthage 1992. Rabi a été présenté au premier festival du film africain de New York en 1993. Son film Buud Yam (1997) a été présenté en compétition à Cannes et a remporté le Grand Prix du FESPACO. Gaston Kaboré est également le fondateur d’IMAGINE, un centre culturel à Ouagadougou qui propose des résidences et des ateliers pour les artistes africains.
Dans les années 1800, quelque part en Afrique de l’Ouest, entre la Côte d’Ivoire, le Mali et la Guinée, le général français Borgnis-Desbordes livre sa énième bataille contre les troupes de Samory Touré. Se sentant au bord de l’échec, il se replie dans son camp. Mais Djeliba, le fidèle griot de Samory se livre au général dans le seul but de lui raconter une histoire : celle de l’Almami. Son passé tumultueux de commerçant, l’enlèvement de sa mère et bien d’autres épreuves qui ont forgé le caractère du jeune homme et qui ont fait de Samory le redoutable guerrier qui a vaincu les puissantes troupes occidentales. Le général, contraint d’écouter le griot, n’est pas prêt d’oublier cette histoire.
Abel Kouamé alias Kan Souffle est directeur associé d’Afrika Toon depuis 2006 et président de l’AIFA (Association Ivoirienne du Film d’Animation). Pour Afrika Toon, il participe à la production de plusieurs spots publicitaires et de plusieurs courts métrages. Il est l’auteur de longs métrages d’animation dont « Pokou Princesse Ashanti » et « Soundiata Kéïta, le révélateur du lion ». Il est également l’auteur de deux albums de bande dessinée publiés à Abidjan « Gbassman » et « Les Sorcières ». Kan Souffle a été président et/ou membre du Jury de Festivals et marchés professionnels tels que : les Trophées du Cinéma Francophone 2015, le festival d’animation de Meknès Maroc 2014, le DISCOP Abidjan (Pitch animation competition) 2016.